Parcours résidentiel

Parcours résidentiel

Améliorer la mobilité et les parcours résidentiels des habitants

Les organismes HLM ont le souci permanent d’adapter l’occupation des logements aux besoins des locataires pour répondre au mieux à la demande, malgré de nombreux obstacles et limites structurels. La mobilité est à ce titre l’une des réponses à cette gestion de l’occupation optimale du parc, et constitue l’un des enjeux majeurs pour les organismes bailleurs qui doivent faire face à une pression constante de la demande. L’on constate parfois que des ménages occupent des logements trop grands dits « en sous-occupation ». Ce sont le plus souvent des ménages vieillissants qui n’ont plus d’enfants à charge, phénomène beaucoup plus accentué dans le parc privé. Inversement, et plutôt en agglomération, certains ménages logent dans des espaces trop petits, dits « en sur-occupation ».

Globalement, sur les 1,2 million de demandes de logement sociaux que l’on recense aujourd’hui, 550 000 émanent de ménages déjà locataires d’un logement social, mais qui souhaitent adapter la taille ou la localisation de leur Hlm à leurs besoins.

Sur les 450 000 logements attribués chaque année grâce à la mobilité des locataires et à la construction de nouveaux logements, 110 000 sont attribués à des locataires HLM, en quête d’un logement mieux adapté à leur situation. Cela représente 10% du parc de logements sociaux dédiés à améliorer la mobilité résidentielle.

Adapter les caractéristiques de l’offre du parc aux nouvelles attentes sociétales

Les nouvelles réalités démographiques, sociales, familiales et les attentes qui en découlent, se heurtent aux réalités de l’offre historique du parc HLM, et freinent la mobilité et le parcours résidentiels des habitants.

D’une part, le logement social a été conçu comme un parc familial standard, en très grande majorité constitué de 3 et 4 pièces. Les petits logements ainsi que les très grands logements font structurellement défaut. Aujourd’hui, les studios et les 2 pièces dans le parc HLM représentent 22 % des logements, alors que les personnes seules dans le parc HLM représentent déjà 36 % des locataires et que plus de 30 % de la demande est le fait de personnes seules.

D’autre part, beaucoup des ménages en situation de sous-occupation sont des personnes âgées protégées par la loi, et pour lesquelles l’attachement au logement, à la résidence et au quartier ne doivent pas être traités avec légèreté.

Globalement, sur les 1,2 million de demandes de logement sociaux que l’on recense aujourd’hui, 550 000 émanent de ménages déjà locataires d’un logement social, mais qui souhaitent adapter la taille ou la localisation de leur HLM à leurs besoins.

Sur les 450 000 logements attribués chaque année grâce à la mobilité des locataires et à la construction de nouveaux logements, 110 000 sont attribués à des locataires HLM, en quête d’un logement mieux adapté à leur situation. Cela représente 10% du parc de logements sociaux dédiés à améliorer la mobilité résidentielle.