FAVORISER L’ACCÈS AU LOGEMENT AUX FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES
Une convention nationale en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes a été signée entre le Ministre de la Ville et du Logement, la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) et l’Union Sociale pour l’Habitat (USH).
Les bailleurs sociaux, au travers de l’Union Régionale pour l’Habitat, en lien avec le réseau Solidarité Femmes, s’engagent à mettre à disposition des logements pour les femmes suivies dans les associations spécialisées. Terre d’Opale Habitat se veut partenaire de cette action.
Le projet s’articule autour d’une plateforme numérique « Pass’Logement Solidarité Femmes ». Cet outil permet aux associations d’avoir accès aux offres de logements des organismes Hlm partenaires afin de les proposer aux femmes victimes de violences.
Les bailleurs sociaux s’engagent pour permettre l’accès au logement locatif aux femmes victimes de violences
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La question du (re)logement des femmes victimes de violences nécessite une réponse adaptée et personnalisée. Le logement autonome et pérenne est une forme de réparation pour les victimes de violences qui leur permet de retrouver confiance et de s’inscrire dans un parcours de réinsertion durable.
Les victimes de violences conjugales figurent, à divers titres, parmi les personnes auxquelles les logements sociaux sont attribués prioritairement. En effet, conscient de l’importance de l’enjeu, le mouvement Hlm s’implique de longue date dans la lutte contre ces violences.
Les bailleurs sociaux des Hauts-de-France, à l’image de Terre d’Opale Habitat, sont très attentifs aux situations de violences et se mobilisent déjà pour répondre efficacement et rapidement à ces situations d’urgence. Ils s’inscrivent dans différents dispositifs locaux et ont déjà développé des partenariats spécifiques avec les associations Solidarité Femmes de la Région afin de mieux appréhender ces situations.
Trop de violences aujourd’hui encore touchent les femmes
Dans la région des Hauts-de-France, au 31 juillet 2020, 1 291 demandes de logement social sur 183 649 avaient comme premier motif de la demande « violences familiales ». En 2020, les organismes Hlm de la région ont relogé 552 familles dont la demande portait comme premier motif « violences familiales » sur 53 890 attributions.
Plus que jamais et à un moment ou tous les statistiques hélas font état d’une augmentation de ces violences, la mobilisation se doit d’être forte pour venir en aide aux victimes et Terre d’Opale Habitat entend bien y apporter sa contribution.
